¤ Modification du rôle de l'enseignant chercheur (ce n'est plus un catalyseur, mais un "baby-sitter"), et comme le fait ironiquement remarquer Pierre Jourdes, le ministère aimerait bien minimiser le nombre de tâches (tels que la préparation de cours, l'écriture d'articles, ...) non pour lui ôter du travail, mais parce le ministère estime qu'elles ne servent à rien (pas rentable... ah néolibéralisme); supprimer, au lieu de proposer des postes d'adjoints.
¤ Omniprésence dans les décisions du président d'université (autonomie, mais pas pour tous).
¤ On enlève l'excellence scientifique, la recherche et la liberté ; pour les remplacer par apprendre aux gens à être capable d'effectuer une fonction.
¤ On prétend qu'élargir la dimension humaine et les autres, est nul, et que l'on ne nécessite de n'être "que" de bons professionnels ; on forme des professionnels, et non des hommes, des citoyens.
¤ On prétend que les jeunes sont incapable d'autonomie, on les "cooconne".
¤ On oublie que le seul moyen de former des hommes et des femmes libres est de les faire prendre conscience de leurs capacités .
¤ On aboutit à des résultats, tels des personnes à 30 ans qui sont incapable d'autonomie, et font d'excellente "proie" ou "consommateur", ca dépend du niveau du réseau trophique .
¤ Mais tout cela est calculé pour soumettre les gens à un système, les rendre dépendant cela rejoint les thèses de la "création du marché" ;
comme le dit Carlos Slim, un milliardaire mexicain : " Le secteur privé doit s'impliquer intensément dans la formation de capital humain et physique " ... afin de former une clientèle pour ses produits.
¤ Mélange de la raison capitaliste, de la productions de biens, et de "consommateurs" ; la nouvelle "éducation" formatent les jeunes.
Ah dépendance quand tu nous tiens !!!
Sources:
Pierre Jourdes, "L'université féodale de demain", Le Monde diplomatique, Avril 2008.
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/04/JOURDE/15819
Renaud Lambert, "Carlos Slim, tout l'or du Mexique", Le Monde diplomatique, Avril 2008.